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Pasgrace - Le journal
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Pasgrace - Le journal
8 juin 2008

situation épineuse

J'ai pas écrit parce que j'avais rien à dire, ou rien envie de dire, au choix.

Vendredi dernier, quand je suis sortie pour aller au BAPU (je raconte ça parce que ça le mérite quand même), j'ai branché un gars aux charmants yeux verts. ça m'a fait du bien de sentir que je pouvais plaire à quelqu'un même si ex-chéri ne m'aime plus. J'étais en forme ce jour-là, j'avais la gniak. Bref il m'a rappelé mais posé un lapin hier, c'est pas grave parce que je m'en fiche. J'arrive à me représenter qu'un autre gars me correspondrait mieux (mais où est-il ?) et en même temps je ne m'imagine pas dans d'autres bras que ceux de (ex)chéri.

La situation est épineuse. Un pote à lui lui a prêté un matelas qu'il inaugure ce soir. J'ai pas envie d'aller me coucher. Bien entendu c'est moi avant-hier soir qu'il lui ai dit que je ne voulais plus faire l'amour avec lui. Concrètement c'est pas que je veux plus c'est juste que pour moi c'est destructeur alors non, c'est une fausse illusion.

Il y a des jours comme ça où tout ça me tombe dessus malgrè que je gère en parallèle, mais il y a des jours où simplement je me sens si vide et démunie. Pleurer me ferait sûrement du bien mais je n'y arrive pas. Mes yeux sont tout secs; la situation me fait juste horreur.

Sans amour je vais me laisser mourir à petit feu, c'est ça où se trancher les veines direct (cette fois j'ai trouvé la bonne méthode sur Internet ahaha à part que je marche au bouts de verres c'est comme ça, c'est sentimental ^.^). Bref en fait quand je ne passe pas à l'acte en fait je me détruis en parallèle, voilà la vérité, et pourtant je ne vois pas les choses sans espoir d'un sens mais malgré tout je ne peux m'empêcher d'adopter cette attitude.

Peut-être aurais-je dû prendre les anti-dépresseurs il y a un mois, d'un autre côté je ne veux plus retourner dans ce schéma. En même temps je me dis bien que c'est un leurre car vu le schéma dans lequel je suis c'est pas mirobolant.

J'en ai enfin parlé à mes parents, à ma mère, jeudi. Je la remercie de m'avoir écoutée et de comment elle a réagi. Mais ça ne change rien au fait que j'ose pas appeler. Je me dis pour quoi faire? Et puis je ne veux pas vivre chez mes parents.

J'aimerais que tout soit comme avant. C'est trop affreux. Je me sens rejetée et mon rôle de parasite me revient en pleine figure. Et oui, je l'ai peut-être bien cherché. Je ne sais pas.

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